Attentats de la rue Copernic : le suspect "victime d'homonymie" ?
"Je n'ai jamais appartenu à aucune organisation palestinienne, ni milité politiquement", affirme Hassan Diab. Ce libano-canadien professeur de sociologie à l'université d'Ottawa au Canada, serait pourtant l’auteur de l’attentat de la rue Copernic. C’est en tout cas ce que révélait le quotidien "Le Figaro" dans son édition du 11 octobre.
_ Loin de s’inquiéter, l’homme de 53 ans est resté patient. Il affirme être victime d’homonymie. " Mon patronyme m'a valu d'être régulièrement contrôlé au cours de mes déplacements au Canada", a-t-il reconnu. Le suspect a été identifié dès 1999 parle juge Bruguière, alors en charge du dossier. Des coordonnées lui correspondant figuraient dans le fichier de l'organisation palestinienne de libération. Il n'avait jamais effectué aucune démarche.
L'enquête a été relancée récemment par le juge français antiterroriste qui a repris l’affaire, Marc Trevidic. Il a délivré une commission rogatoire internationale, à deux services d'enquête -la Direction de la surveillance du territoire (DST) et la Brigade criminelle.
_ Hassan Diab se dit prêt à répondre à des questions, mais sous conditions, et au Canada. "Je répondrai si cela se passe dans un cadre juridique comme cela doit être le cas dans un Etat démocratique", a-t-il déclaré.
L’explosion de la rue Copernic, à quelques mètres de la synagogue de l'Union libérale israélite avait fait quatre morts, le vendredi 3 octobre. En 1980.
_ La police avait pu établir un portrait-robot du poseur de bombe, grâce à des témoignages. Un portrait-robot qui montre un homme moustachu, de type arabe, d'environ 1,70 mètre. Selon le journaliste du Figaro qui a rencontré Hassan Diab, le profil – au demeurant assez commun - lui correspond.
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