Violences urbaines : des "mobilisations civiques" en soutien aux maires
Publié
Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Article rédigé par France 2
- C. Méral, J. Assouly, C. Motte, L. Caboche, V. Galigone, R. Michelot, F. Mazou, A. Husser, R. Mathé, J. Duboz, D. Fuet, T. Fourmy, J. Petitfrère, France 3 Nantes, L. Lavieille
France Télévisions
Après la violente attaque contre la famille du maire de L’Haÿ-les-Roses samedi soir, les maires ont organisé des rassemblements à midi ce lundi 3 juillet. Des "mobilisations civiques" pour dire stop, car les élus sont en première ligne pour défendre leurs villes, meurtries par six nuits d’émeutes.
Des applaudissements appuyés. Un élu qui a du mal à cacher son émotion. Un millier de personnes sont venus soutenir le maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne). Samedi, son domicile a été violemment attaqué à la voiture bélier. Sa femme et l’un de ses enfants ont été blessés. Une marche dans la ville était organisée ce lundi pour dénoncer les saccages, les violences. "Ce n’est pas normal que ça aille aussi loin", déclare un homme venu soutenir l’élu.
200 maires reçus à l’Élysée mardi
Un peu partout en France, des rassemblements se sont formés devant les mairies, pour appeler au calme, comme à Nanterre (Hauts-de-Seine), où le jeune Nahel a été tué.À Toulouse (Haute-Garonne), les sirènes ont retenti en signe de solidarité. À Coulaines (Sarthe), de nombreux élus et habitants sont venus soutenir le maire (PS) Christophe Rouillon, après l’incendie de l’hôtel de ville, vendredi soir. Un maire qui, comme beaucoup d’autres, continue d’occuper le terrain. La nuit dernière, avec son équipe, il a sillonné la ville, placée sous haute surveillance. Selon lui, la municipalité paye son engagement contre les trafics de drogue. Demain, plus de 200 maires seront reçus à l’Élysée par Emmanuel Macron en fin de matinée.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.