Attentats de janvier : les gardes à vue du trafiquant d'armes présumé et de sa compagne levées sans poursuite
Ils étaient entendus depuis deux jours, car des armes retrouvées dans l'arsenal d'Amedy Coulibaly, le tueur de l'Hyper Cacher, avaient transité par une société gérée par la compagne de Claude Hermant.
Pas de poursuite à ce stade des investigations. Les gardes à vue de Claude Hermant et de sa compagne, interrogés dans l'enquête sur les attentats de janvier à Paris, ont été levées, jeudi 17 décembre. Claude Hermant est déjà en prison dans une affaire de trafic d'armes.
Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) les interrogeaient depuis mardi. Ils les ont auditionnés sur des armes découvertes dans l'arsenal d'Amedy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de l'Hyper Cacher, qui avaient été achetées parmi des dizaines d'autres par une société de la compagne d'Hermant, entre juillet et novembre 2014.
Des armes passées par un intermédiaire en Belgique
Il s'agit d'un fusil d'assaut et de quatre pistolets semi-automatiques Tokarev retrouvés dans le supermarché casher théâtre d'une prise d'otages meurtrière le 9 janvier, et dans l'appartement occupé par Amedy Coulibaly à Gentilly (Val-de-Marne).
D'après l'enquête, ces armes venues de Slovaquie, démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d'être revendues à la société de la compagne de Claude Hermant. Les enquêteurs cherchent à savoir comment les armes ont été remilitarisées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.