Attaque au couteau à Arras : l’Éducation nationale sous le choc

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Enseignant tué à Arras : l’Éducation nationale sous le choc
Article rédigé par France 2 - F. Mathieux, E. Maizy, C. Ricco
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L'assassinat de Dominique Bernard vient douloureusement rappeler aux enseignants que l’école n’est plus un territoire sans risque. Souvent mal considéré, peu rémunéré, le corps enseignant est devenu une cible, et s’inquiète pour sa sécurité au sein des établissements.

Devant tous les lycées de France, les mêmes discussions, les mêmes interrogations, au lendemain de l’assassinat du professeur d’Arras. "Comment un élève peut s’introduire dans un lycée avec un couteau, déjà avec une arme ? C’est la vraie question à se poser, en fait", se demande une élève. Ici en banlieue parisienne, ce samedi 14 octobre dans la matinée, il n’y avait aucune présence policière aux abords de l’établissement.  

Les enseignants se sentent pris pour cible

Certains élèves s’inquiètent pour leur sécurité. "Ça m’attriste, parce que je me dis que dans cette société-là, on ne peut plus vraiment se sentir en sécurité, et qu’il va falloir qu’on fasse très attention à nous", déclare une élève. La communauté enseignante est elle aussi sous le choc. Dans la matinée à Perpignan (Pyrénées-Orientales), des professeurs ont rendu hommage à leur collègue. Lundi, ils devront parler à leurs élèves. Certains enseignants avouent leurs craintes. Ils se sentent aujourd’hui clairement pris pour cible.  

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