Attentat près de la tour Eiffel : le préfet de police de Paris souhaite lui aussi que les autorités puissent proposer une injonction de soins

Article rédigé par Pierre-Louis Caron, Florence Morel
France Télévisions
Publié Mis à jour
Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 29 octobre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Le suspect de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés près de la tour Eiffel à Paris, samedi, avait fait l'objet d'une injonction de soins qui avait pris fin en avril.

Ce qu'il faut savoir

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Le préfet de police de Paris soutient Gérald Darmanin. "Je suis évidemment d'accord avec la proposition du ministre" de l'Intérieur qui propose que les autorités puissent prononcer une injonction de soins, Laurent Nunez sur France 2 mardi 5 décembre. Le suspect de l'attaque qui a fait un mort et deux blessés près de la tour Eiffel à Paris, samedi, avait fait l'objet d'une injonction de soins qui avait pris fin en avril. "Il y avait des signalements qui avaient été faits par des proches et qui auraient pu conduire le préfet, s'il avait été doté de ces compétences à prendre une injonction de soins et prendre la décision d'interner cette personne", a estimé le préfet de police dans "Télématin".

Le suspect et une personne de son entourage toujours en garde à vue. La garde à vue d'Armand Rajabpour-Miyandoab se poursuit mardi. Une autre personne de son entourage est également toujours en garde à vue, tandis que celle de ses parents a été levée, selon le Parquet national antiterroriste.

Le suspect dit avoir agi "en réaction à la persécution des musulmans dans le monde".  Pendant sa garde à vue, il a également expliqué qu'il aurait voulu "mourir en martyr", a appris franceinfo de source proche de l'enquête lundi.

"Il y a manifestement eu un ratage psychiatrique", selon Gérald Darmanin. Interrogé sur le profil d'Armand Rajabpour-Miyandoab, le ministre de l'Intérieur a affirmé sur BFMTV lundi matin que la mère du suspect n'avait pas accepté la proposition d'hospitalisation formulée par la DGSI, qui "avait proposé une hospitalisation par tiers".