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Violences policières : jugement à Bobigny d'un policier municipal accusé d'avoir violenté un jeune avec sa matraque

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Violences policières : jugement à Bobigny d'un policier municipal accusé d'avoir violenté un jeune avec sa matraque
Violences policières : jugement à Bobigny d'un policier municipal accusé d'avoir violenté un jeune avec sa matraque Violences policières : jugement à Bobigny d'un policier municipal accusé d'avoir violenté un jeune avec sa matraque (France 3)
Article rédigé par France 3
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Un policier municipal comparait devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Il est accusé d'avoir fait subir des violences à caractère sexuel à un jeune homme avec sa matraque en 2015. Des faits qui rappellent étrangement l'affaire Théo. 
Alexandre accepte de se confier à visage caché et se remémore pour nous ce soir de 2015, lorsque la police municipale de Drancy (Seine-Saint-Denis) l'interpelle pour tapage nocturne, rébellion, et outrage. "Je suis arrivé, les sièges étaient rabattus. J'ai dit : 'Je rentre pas dans la voiture, je ne suis pas un chien.' Ça chahute, il me fait tomber, il me rentre la matraque, je crie, je pleure. Et ils me disaient bien avant de partir : 'Tu vas te rappeler de la police municipale, plus jamais tu leur parleras comme ça.' Pour moi, c'est pas un accident", explique Alexandre. 

Un trou de 1,5 cm

Pendant sa garde à vue, ce père de famille de 28 ans se plaint de douleurs. Il est conduit à l'hôpital où il est examiné par un médecin. "Je me fais ausculter et j'ose pas lui dire. Je lui dis : 'J'ai mal derrière'. Il me dit : 'Comment ça vous avez mal derrière ?' Je lui dis : 'La police ils m'ont entré une matraque'. Et c'est là qu'il me dit : 'Vous avez un trou de 1,5 cm dans la plaie anale'", confie Alexandre. Les trois policiers municipaux sont d'abord placés en garde à vue pour viol en réunion. Finalement, seul l'un d'entre eux est renvoyé devant le tribunal pour violence volontaire avec arme. Alexandre ne comprend toujours pas. 

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