Arche de Zoé: dans l'attente d'une grâce imminente
Les ressortissants français de l'Arche de Zoé - Eric Breteau, Emilie Lelouch, Alain Péligat, Philippe van Winkelberg, Dominique Aubry et Nadia Merimi - ont été condamnés le 26 décembre 2007 à huit ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement de 103 enfants, qu'ils disaient orphelins du Darfour. Huit ans de travaux forcés que la justice française a remplacé par une peine de huit ans de prison le 28 janvier dernier. Et ils ont été incarcérés à Fresnes.
Maintenant ils ont “juste à attendre la décision du chef de l'Etat”, a expliqué le ministre de la Justice Albert Pahimi Padacké sur les ondes de
France Info. “Ce n'est plus qu'une formalité, le président va signer l'acte
pour la grâce incessamment, peut-être ce week-end ou lundi”, a
affirmé un collaborateur du président tchadien.
Selon l'avocat Gilbert Collard, l'un des défenseurs des Français de l'Arche de Zoé, la libération des six condamnés devrait suivre la
transmission du décret de grâce aux autorités françaises. “Ca peut
aller très vite.”
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