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Après les voies ferrées, les voleurs de cuivre s'attaquent aux stades

INFO FRANCE BLEU 107.1 - Plusieurs stades, à Viry-Châtillon ou encore à Grigny, dans l'Essonne, ont été privés d'éclairage après des vols de câbles. A Fleury-Mérogis, un kilomètre de câble a ainsi disparu dans la nuit de dimanche à lundi.
Article rédigé par Virginie Pironon
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Les voleurs de cuivre s'attaquaient aux voies ferrées, ils ciblent maintenant les stades. Dans l'Essonne, plusieurs d'entre-eux ont été victimes de vols de câbles. A Fleury-Mérogis, un kilomètre de câble a ainsi disparu dans la nuit de dimanche à lundi. Le président de l'US Fleury-Mérogis évoque un "travail
de pro
". Et pour cause : les voleurs se sont d'abord attaqués à un
transformateur électrique, puis ont coupé presque un kilomètre de câble pour en extraire le cuivre.

De 4.000 à 5.000 euros sur le marché parallèle des métaux

Le maire de la commune, David Derrouet, enrage : le
dispositif était flambant neuf et a coûté 300.000 euros. Il faudra au
moins deux mois pour le réparer. Deux mois pendant lesquels il faudra installer
un éclairage provisoire pour que les 650 adhérents ne soient pas privés de
terrain dès la nuit tombée et, surtout, pour que le club de CFA 2 puisse
s'entraîner.

Les voleurs, eux, revendront le kilomètre de câble 4.000 ou 5.000 euros
sur le marché parallèle des métaux : comparé au coût des dégâts, c'est
peu.

Malheureusement, Fleury-Mérogis est loin d'être un cas isolé :
au moins cinq autres communes en Essonne auraient fait les frais de ce qui
semble être, vu la répétition du mode opératoire, un réseau organisé. Parmi
elles, Grigny, en avril dernier : 1.500 mètres de câble y ont été dérobés,
pour des réparations évaluées à presque 60.000 euros. Quelques semaines plus
tard, deux stades - football et rugby - étaient également visés, à Viry-Châtillon :
les travaux, qui coûteront 100.000 euros à la collectivité, ne sont toujours
pas terminés.

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