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Agressions de joueurs de l'OM : cinq personnes condamnées à des peines de 11 à 15 ans de prison

En 2011, elles s'étaient introduites aux domiciles de Vitorino Hilton da Silva et des frères André et Jordan Ayew.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le footballeur Hilton Vitorino da Silva avec son avocat, lors de son arrivée au tribunal d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 16 avril 2015. (BORIS HORVAT / AFP)

Des peines de onze à quinze ans de réclusion criminelle ont été prononcées, mercredi 22 avril, par la cour d'assises des mineurs des Bouches-du-Rhône contre les cinq membres d'un commando qui, en mai et en juillet 2011, avait notamment agressé des joueurs de l'Olympique de Marseille à leur domicile.

De violentes agressions à deux mois d'intervalle

En juillet 2011, le joueur brésilien Vitorino Hilton da Silva, son épouse, leurs enfants âgés de 5 et 9 ans, ainsi que six membres de leur famille avaient été agressés peu avant minuit dans la maison du footballeur, située dans un quartier bourgeois de Marseille. L'actuel joueur de Montpellier avait reçu des coups de crosse sur le crâne et avait été menacé à l'aide d'une arme.

Deux mois plus tôt, en mai, quatre proches d'André et Jordan Ayew, dont l'épouse du premier, alors enceinte, avaient été molestés et menacés dans une villa de Roquevaire (Bouches-du-Rhône).

Injures et menaces à la lecture du verdict

La peine la plus lourde – quinze ans de réclusion – a été prononcée par défaut contre un accusé âgé de 17 ans au moment des faits. Il avait été remis en liberté au terme de deux années de détention provisoire. A la lecture du verdict, des injures et des menaces ont été proférées à l'adresse des jurés et de l'avocate générale par l'un des accusés et par des membres du public.

La cour d'assises a jugé un total de 13 vols avec armes, parfois assortis de séquestration, commis du 1er décembre 2010 au 5 octobre 2011 par ce groupe de jeunes gens de la cité de La Cayolle. Outre l'agression au domicile des deux joueurs de l'OM, les accusés répondaient du braquage de six tabacs, trois supérettes et deux autres agressions de particuliers à leur domicile.

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