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Agressions dans les transports : les enquêtes progressent

Les deux auteurs présumés de l'agression d'un conducteur de bus mardi à Marseille ont été arrêtés. Par ailleurs, les trois mineurs interpellés mercredi dans l'enquête sur l'agression d'un conducteur du RER A lundi en région parisienne ont été déférés au parquet.
Article rédigé par franceinfo
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Ces deux agressions ont provoqué des mouvements de grève spontanés au titre du droit de retrait, respectivement à la Régie des transports de Marseille (RTM) et parmi les conducteurs de train de la gare de Paris Saint-Lazare, qui ont suscité une polémique sur le service minimum dans les transports publics.

La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie félicite dans un communiqué les policiers de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône et souligne que "ces arrestations illustrent la priorité accordée (...) à la sécurité des transports collectifs de voyageurs et du personnel".

Mardi, la gare Saint-Lazare a été fermée au public pendant plusieurs heures en raison d'un mouvement de grève des conducteurs à la suite de l'agression de l'un d'entre eux, la veille, en gare de Maisons-Laffitte (Yvelines). Trois mineurs soupçonnés d'avoir pris part à cette agression avaient été arrêtés mercredi en région parisienne.

Ils ont été déférés vendredi au parquet de Versailles, qui a requis leur mise en examen pour "violence en réunion sur agent de transport public de voyageurs", a rapporté le procureur de la République de Versailles, Michel Desplan. Il a en outre demandé le placement sous contrôle judiciaire pour deux d'entre eux, âgés de 15 et 17 ans, et l'envoi immédiat en centre de placement pour le troisième, âgé de 15 ans et seul des suspects connu des services de police.

Les trois adolescents devaient être présentés dans la journée à un juge pour enfants et seront jugés le 17 février par un tribunal pour enfants. Les deux premiers ont reconnu avoir bu de l'alcool dans l'après-midi et avoir frappé le conducteur de leur RER à coups de pieds et de poings, a précisé le procureur. Le troisième a reconnu qu'il était présent mais nié avoir porté des coups.

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