Quinze établissements pénitentiaires sont concernés en France par la mobilisation des surveillants pénitentiaires jeudi matin, à 8 heures, plus d'une semaine après l'agression de deux personnels par un détenu radicalisé à Condé-sur-Sarthe dans l'Orne, indique la direction de l’administration pénitentiaire à franceinfo. Mercredi à la même heure, 29 sites étaient concernés.Blocage total à Condé-sur-SartheLa direction de l’administration pénitentiaire évoque une "baisse de la mobilisation", même si le blocage reste total à Condé-sur-Sarthe (Orne). La situation est plus tendue et une quarantaine d’agents sont devant l’établissement qui fonctionne au ralenti. Des mobilisations et des blocages ont également lieu à Aix et Salon-de-Provence dans les Bouches-du-Rhône, Perpignan (Pyrénées-Orientales), Seysses (Haute-Garonne), Rouen (Seine-Maritime), Béziers (Hérault) et au pôle de rattachement des extractions judiciaires (PREJ) de Bordeaux (Gironde), avec la pose d’un cadenas sur une grille du parking, précise le service police-justice de franceinfo.Selon le syndicat le FO, des mobilisations sont en cours jeudi matin, également devant les centres pénitentiaires de Borgo en Haute-Corse, de Lannemezan dans les Hautes-Pyrénées, de Mont-de-Marsan dans les Landes, de Montauban dans le Tarn-et-Garonne, et de Rennes-Vezin en Ille-et-Vilaine, ainsi que devant la maison d'arrêt Rodez. D'autres ont lieu devant les maisons d'arrêt d'Ajaccio en Corse-du-Sud, d'Albi dans le Tarn, de Saint-Martin-de-Ré en Charente-Maritime, ainsi que devant les centres de détention d'Eysses dans le Lot-et-Garonne, du Port à La Réunion, toujours selon le syndicat.Dans l'Eure, les surveillants bloquent les entrées et les sorties de la prison de Val-de-Reuil, où trois personnels ont été agressés mercredi lors de deux événements distincts, selon France Bleu Normandie.