: Vidéo Viande de cheval : Benoît Hamon accuse Spanghero
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La société française "savait qu'elle étiquetait bœuf de la viande chevaline. En tout cas, il y a suspicion forte", selon le ministre de Consommation.
"Spanghero savait qu'il étiquetait bœuf potentiellement de la viande chevaline. En tout cas, il ya une suspicion forte", a affirmé jeudi 14 février le ministre chargé de la Consommation, Benoît Hamon, lors d'une conférence de presse sur les résultats de l'enquête administrative menée sur le scandale de la viande de cheval. La société française s'est rendu coupable d'une "tromperie économique" et sera poursuivie, a-t-il ajouté, promettant "d'assainir la filière".
Selon le ministre, "le premier agent à avoir estampillé comme 'bœuf' de la viande chevaline était Spanghero". La société avait fourni la viande à Comigel, entreprise de transformation agroalimentaire citée dans le scandale de la viande de cheval.
L'affaire de la viande de cheval a pris un nouveau tour lorsque Jan Fasen, un trader néerlandais, a confirmé au quotidien britannique The Guardian qu'il avait acheté ce type de viande à deux abattoirs roumains, avant de la revendre à l'entreprise française Spanghero.
Voici des extraits de la déclaration du ministre de la Consommation.
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