Un an après la tuerie de Merah, Hollande veut délivrer un message d'"unité"
Le chef de l'Etat estime que "la répression est indispensable" pour "agir contre la diffusion des idéologies de haine" et les "propos antisémites ou racistes".
"L'unité est la meilleure réponse à apporter aux fanatiques qui veulent soi-disant mettre à genoux notre démocratie." François Hollande, qui se rend à Toulouse dimanche 17 mars pour une commémoration un an après la tuerie de Mohamed Merah à l'école juive Ozar Hatorah, veut que "tout soit mis en œuvre afin de prévenir pareils drames et que rien ne soit oublié", affirme-t-il dans une interview à La Dépêche du Midi.
Le président de la République dit vouloir "apporter la solidarité de la Nation rassemblée" aux "familles des victimes, ainsi qu’aux Toulousains et aux Montalbanais, qui ont été particulièrement affectés par ces drames". Selon lui, "la menace existe : certains individus, qui ont grandi en France, qui vivent dans notre pays, se sont radicalisés" et "ont été soumis à des influences intégristes qui les rendent dangereux".
"Eviter les amalgames"
Pour "agir contre la diffusion des idéologies de haine" et les "propos antisémites ou racistes", François Hollande affirme que "la répression est indispensable". Il relève que "depuis la tragédie de Toulouse, les actes antisémites n’ont pas cessé", ce qu'il qualifie d'"inacceptable".
Le président de la République invite aussi à "éviter les amalgames". "Les musulmans sont les premières victimes de la conception dévoyée de l'islam dont certains terroristes se réclament. L'islam de France a droit à tout notre respect. Mais l'islamisme radical doit être fermement condamné par tous, et je sais que c’est la volonté de nos compatriotes musulmans", souligne François Hollande.
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