Dans l'affaire Merah, la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) a fauté. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Intérieur Manuel Valls dans l'émission "Pièces à conviction" qui sera diffusée mercredi 6 mars sur France 3."Sur la connaissance de l'individu Merah, incontestablement l'analyse de la DCRI n'était pas la même que ceux qui le connaissaient. Et là, incontestablement, il y a une faille, une erreur et une faute", a affirmé le ministre. "Ce que démontre Merah, c'est qu'il faut revoir notre fonctionnement, à la fois le lien entre le renseignement local, à Toulouse et de manière générale, et Paris. Là, il y a eu des dysfonctionnements entre le local et le central", a développé Manuel Valls. "Au niveau local, il faut aussi voir comment les différents services de renseignements travaillent avec la police, la gendarmerie et la police", a proposé le ministre. Il a également évoqué des "dysfonctionnements entre la DCRI et les services extérieurs" et dans "le lien avec les services américains" qui, "s'ils avaient été interrogés avant, auraient pu donner des indications".