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Vidéo "Il m'a carrément détruit la vie" : Loïc Liber, victime restée tétraplégique, témoigne au procès Merah

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L'incompréhension d'une victime et les larmes des parents de victimes au procès Merah
L'incompréhension d'une victime et les larmes des parents de victimes au procès Merah L'incompréhension d'une victime et les larmes des parents de victimes au procès Merah (DOMINIQUE VERDEILHAN et GUILLAUME MICHEL - FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Latifa Ibn Ziaten, mère du premier militaire tué par Mohamed Merah, et Loïc Liber, seul survivant de la tuerie du 15 mars, ont témoigné mercredi devant la cour d'assises de Paris.

Entre larmes et colère, les proches des victimes de Mohamed Merah et une victime restée tétraplégique ont raconté leur douleur et leur incompréhension, mercredi 25 octobre, au procès d'Abdelkader Merah. Il est jugé par la cour d'assises de Paris pour "complicité" des sept assassinats perpétrés en mars 2012 par son frère Mohamed à Toulouse et Montauban.

Dans les couloirs du tribunal, Latifa Ibn Ziaten, mère d'Imad Ibn Ziaten, premier militaire tué par Mohamed Merah, est en larmes dans les bras de l'un de ses fils : "Je dois continuer ce combat pour le faire vivre, pour sauver cette jeunesse, pour ne pas avoir un autre Merah, parce qu'il y a des gens comme lui que je rencontre aujourd'hui et qui sont en train d'empoisonner notre société." Devenue responsable associative, elle promeut aujourd'hui la paix et le dialogue interreligieux auprès des jeunes.

Depuis son lit d'hôpital, Loïc Liber, seul survivant de la tuerie du 15 mars, ancien militaire du 17e régiment parachutiste de Montauban, a raconté par vidéotransmission l'insupportable "cauchemar" qu'est devenue sa vie. Il est resté tétraplégique. "Il m'a carrément détruit la vie, confie-t-il. Je me sens malheureux de savoir que je suis tout le temps dans un fauteuil ou dans un lit. J'essaye de m'accrocher comme je peux, à la vie surtout."

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