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Dix ans après l'attaque de Mohamed Merah, l'émotion reste vive à l'école Ozar Hatorah

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Dix ans après l'attaque de Mohamed Merah, l'émotion reste vive à l'école Ozar Hatorah
Dix ans après l'attaque de Mohamed Merah, l'émotion reste vive à l'école Ozar Hatorah Dix ans après l'attaque de Mohamed Merah, l'émotion reste vive à l'école Ozar Hatorah (France 2)
Article rédigé par France 2 - L.Nahon, F.Blévis, E.Pelletier, P.Grandouiller, M.Le Rue
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Le 19 mars 2012, Mohamed Merah tuait quatre personnes dans l'école Ozar Hatorah de Toulouse, en Haute-Garonne. Dix ans plus tard, certaines personnes présentes ce jour-là ont accepté de témoigner sur cette journée traumatisante.

Dimanche 13 mars, Jonathan Chetrit a accepté de revenir dans son ancienne école Ozar Hatorah à Toulouse (Haute-Garonne) pour évoquer un souvenir traumatisant. Le 19 mar 2012, l'établissement était ciblé par une attaque terroriste. Mohamed Merah s'introduit dans l'école, lourdement armé, et abat le professeur Jonathan Sandler, ses enfants Arié et Gabriel, respectivement âgés de cinq et trois ans, ainsi que Myriam Monsonégo, la fille du directeur de l'école, âgée de huit ans."Je ne peux pas m'empêcher d'y repenser très souvent", confie Jonathan Chetrit, très marqué.

Un système de sécurité renforcé

Conseillère principale d'éducation à l'époque, Judith O. avait ses enfants présents dans l'école ce jour-là. Sans savoir ce qu'il se passait, elle a emmené des élèves en sécurité, et tenté de les rassurer. Jonathan Chetrit a, lui, fait du bouche à bouche et un message cardiaque au jeune Gabriel Sandler, pour tenter de le réanimer.

Après l'attentat, l'école a renforcé son système de sécurité, en installant notamment des barbelés et des caméras. Cette importante protection contraste avec l'élan de vie qui est revenu à l'intérieur de l'établissement. Elève en troisième, Nes garde toujours en tête son camarade Arié, disparu ce jour-là. "Il nous manque mais on a l'impression qu'il grandit, qu'il évolue avec nous. De le sentir avec nous, ça nous enlève un peu la tristesse de ce qu'il s'est passé", confie-t-elle.

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