Procès Merah : "Je ne reconnais que la loi faite par Allah", déclare Adbelkader Merah

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Abdelkader Merah à l'ouverture de son procès devant la cour d'assises spéciale de Paris, le 2 octobre 2017. (BENOIT PEYRUCQ / AFP)

Abdelkader Merah est poursuivi pour "complicité" des sept assassinats terroristes commis par son frère Mohamed Merah. 

Ce qu'il faut savoir

"J'essaie de suivre, d'instaurer l'Etat musulman dans mon cœur." Abdelkader Merah comparaît devant la cour d'assises spéciale de Paris, vendredi 20 octobre. Il est interrogé sur sa foi et ses influences religieuses. Le grand frère de Mohamed Merah est jugé depuis le 2 octobre et jusqu'au 3 novembre pour "complicité" de meurtre des sept assassinats terroristes commis par son frère. Un autre homme, Fettah Malki, comparaît également. Il a reconnu avoir fourni un soutien logistique au "tueur au scooter". 

 "Pour moi, l’islam considère la démocratie comme religion". D'une voix assurée, Abdelkader Merah a dit ne reconnaître "aucune loi forgée par l’homme", seulement "la loi faite par Allah."

Les vidéos d'assassinats ne seront pas diffusées. Le président de la cour d'assises de Paris a décidé jeudi soir que les images des assassinats filmées par Mohamed Merah ne seront pas diffusées à l'audience, comme le réclamaient des parties civiles. "Les images sont atroces et leur diffusion ne me paraît pas utile à la manifestation de la vérité", a-t-il expliqué.

Deux suspects relâchés. Les deux hommes placés en garde à vue, en raison du comportement suspect de l'un d'eux aux abords du procès Merah à Paris, ont été relâchés jeudi soir, sans faire l'objet de poursuites.

"Pas un loup solitaire". L'ancien patron du renseignement français, Bernard Squarcini, s'est dédouané jeudi de toute responsabilité dans les ratés de l'enquête, précisant que Mohamed Merah n'était pas "un loup solitaire", mais qu'il "a été armé bras et tête".