Dominique Strauss-Kahn a concédé lors de son audition, avoir fait des "avances" à Tristane Banon
Information communiquée par une source proche de l'enquête, qui confirme ainsi un article de lexpress.fr. DSK "a nié la tentative de viol mais il a admis, pour la première fois, avoir essayé de l'embrasser et s'être heurté à un refus", rapporte le site de l'hebdomadaire.
Un de ses avocats, Me Henri Leclerc, s'est refusé à tout commentaire.
Lors de son audition le 12 septembre par la brigade de répression de la délinquance contre la personne, l'ancien favori des sondages pour la présidentielle "a réfuté toutes les accusations" de tentative de viol lors d'une rencontre en 2003 avec Tristane Banon. "Mais il a concédé lui avoir fait des avances sans avoir été très précis sur celles-ci", a ajouté cette source sans plus de commentaire.
Selon lexpress.fr, DSK n'aurait pas insisté après le refus de la jeune femme de se laisser embrasser.
Tristane Banon a porté plainte début juillet pour une tentative de viol dont elle dit avoir été la victime en février 2003. Dominique Strauss-Kahn a répliqué par une procédure en dénonciation calomnieuse et évoqué une "scène imaginaire". Le parquet de Paris a confié une enquête préliminaire à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) appartenant à la PJ.
Outre l'ex-ministre PS et Tristane Banon, les enquêteurs ont entendu des proches des deux protagonistes. A l'issue de l'enquête, qui n'est soumise à aucun délai, le parquet de Paris peut décider de confier une information judiciaire à un juge ou de classer sans suite. Il peut aussi juger que les faits relèvent de l'agression sexuelle présumée, un délit prescrit au bout de trois ans.
L'ex-directeur général du Fonds monétaire international est rentré en France le 4 septembre après l'abandon par la justice américaine de toutes les poursuites pénales le visant dans l'affaire Nafissatou Diallo.
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