Julian Assange est "arbitrairement détenu" selon des experts de l'ONU
Des accusations rejetés par la Suède et le Royaume-Uni selon qui le fondateur de WikiLeaks est libre de sortir de l'ambassade d'Equateur, même s'il sera immédiatement arrêté et extradé s'il en sort.
Un comité de l'ONU a annoncé vendredi 5 février qu'il considère illégale la détention du fondateur de WikiLeaks Julian Assange, qui vit reclus dans l'ambassade équatorienne à Londres pour échapper à un mandat d'arrêt européen.
Une décision déjà dévoilée la veille par la BBC, mais donc officiellement confirmée par le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans un communiqué : "Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a été arbitrairement détenu par la Suède et le Royaume-Uni depuis son arrestation à Londres le 7 décembre 2010", a indiqué le groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire, dans un communiqué. Les cinq experts indépendants appellent "les autorités suédoises et britanniques" à mettre fin à sa détention et à respecter son droit à être indemnisé.
"M. Assange est libre de quitter l'ambassade à tout moment"
Dans la foulée, la Suède et le Royaume-Uni ont vivement rejeté cette décision et ces accusations de détention arbitraire : "Les autorités suédoises n'ont aucun contrôle sur sa décision de rester là-bas, a déclaré Stockholm. M. Assange est libre de quitter l'ambassade [d'Equateur] à tout moment."
De son côté Londres a objecté au comité de l'ONU que Julian Assange se soustrait à une arrestation respectant la loi en restant dans l'ambassade d'Equateur, et que le Royaume-Uni à l'obligation légale de l'extrader vers la Suède.
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