Affaire Grégory : les zones d'ombre
Les zones d'ombre restent nombreuses dans l'affaire Grégory. Un gendarme qui a participé à l'enquête il y a 32 ans confie ses doutes.
Il était parmi les premiers enquêteurs sur l'affaire Grégory. Les derniers rebondissements de l'enquête ramènent le lieutenant-colonel Yves Burton 32 ans en arrière, au coeur d'un drame qui l'a profondément marqué. À l'époque, c'est lui qui recueille le témoignage clef qui accuse Bernard Laroche, un cousin de la famille, d'avoir enlevé l'enfant en octobre 1984. L'ancien gendarme l'assure, à ce moment-là, Marcel et Jacqueline Jacob, le grand-oncle et la grand-tante du garçonnet sont dans l'ombre, loin des soupçons des enquêteurs. "Je n'ai même pas souvenir de ces personnes. C'est des gens que l'on a très peu vus et entendus lors de cette affaire", explique l'ancien gendarme.
Coup de théâtre
Mais depuis vendredi, coup de théâtre, les époux Jacob sont mis en examen. Ils seraient les corbeaux de l'affaire Grégory. Ils étaient très proches de Bernard Laroche, à Aumontzey (Vosges), ils étaient aussi voisins. Sont-ils également complices ? C'est la thèse de l'avocat des parents de Grégory. Depuis 1984, personne ne sait qui a tué le petit garçon, ni comment. À l'époque, son autopsie est sommaire, mais ne décèle pas de coups. Yves Burton espère aujourd'hui que la Justice dispose d'autres éléments gardés pour l'instant secrets pour les besoins de l'enquête. Pour l'heure, les époux Jacob nient toute implication dans l'assassinat de Grégory.
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