Affaire Grégory : les questions qui restent en suspens
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Trente-deux ans après les faits, le procureur de Dijon (Côte-d'Or) a une certitude : les personnes qui ont participé à l'enlèvement sont les auteurs du crime. Pour autant, les zones d'ombres restent très nombreuses.
Trente-deux ans après, l'enquête apporte quelques réponses et laisse encore de nombreuses zones d'ombre. La justice pense avoir identifié des corbeaux de l'affaire Grégory. Au moins une des lettres de menace reçues par les parents de l'enfant porte l'écriture de Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory. Elle est mise en examen depuis hier, vendredi 16 juin, avec son mari Marcel Jacob. Mais qui est le ravisseur de Grégory ?
Les époux Jacob ont-ils participé au meurtre ?
Pour la justice, c'est Bernard Laroche, un cousin qui l'a enlevé devant sa maison le 16 octobre 1984 après 17h. L'a-t-il ensuite remis à une tierce personne ? C'est la conviction de l'avocat des parents de Grégory. "Il existe des charges très sérieuses à l'encontre de Bernard Laroche d'avoir enlevé l'enfant, mais je pense qu'il le remet à une tierce personne qui pourrait être Marcel Jacob", assure Me Thierry Moser. Bernard Laroche est très proche du couple Jacob et leurs maisons sont côte à côte à Aumontzey (Vosges). Que se serait-il passé ensuite ? Les époux ont-ils participé au meurtre ? Depuis 1984, on ignore toujours comment est mort le petit garçon.
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