Depuis 36 ans, l’identité de l’assassin du petit Grégory reste un mystère. Des expertises scientifiques jamais réalisées viennent d’être ordonnées par la cour d’appel de Dijon. Les neuf traces d’ADN retrouvées sur les lettres du corbeau, sur une seringue ou les vêtements de l’enfant, vont être étudiées. Une technique permet de les comparer à de l’ADN de parentèle, c’est-à-dire ceux de proches qui seraient enregistrés dans la base de données de la justice.Un portrait génétique à partir des traces ADNUn portrait-robot à partir de ces traces génétiques pourrait également être réalisé : l’ADN permet de révéler la couleur des cheveux, des yeux, les traits d’un visage. Les époux Villemin, les parents de l’enfant décédé, ont insisté pour avoir recours à ces nouvelles techniques. "Ils sont déterminés à connaitre la vérité, ce qu’ils veulent, c’est connaître les derniers moments de leur petit garçon", confirme Me Marie-Christine Chastant-Morand, leur avocate.