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Après l'attaque chez le maire de L'Haÿ-les-Roses, Elisabeth Borne "condamne" des "faits intolérables" et se rend sur place

Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat. La Première ministre affirme que "les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun, (à gauche), face à la Première ministre Elisabeth Borne, le 2 juillet 2023. (CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Elle promet que "les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté". La Première ministre Elisabeth Borne s'est élevée, dimanche 2 juillet, contre des "faits intolérables", après l'attaque à la voiture-bélier au domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), au cours de laquelle l'épouse de l'édile et l'un de ses deux jeunes enfants ont été blessés. Elle "apporte tout son soutien au maire de L'Haÿ-les-Roses et à ses proches. Elle a adressé un message au maire et à sa famille qui sont encore sous le choc. Les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté", a précisé Matignon dans un communiqué, alors qu'une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat.

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"Le gouvernement est aux côtés de tous les maires. Ces attaques et violences contre les élus sont inacceptables", a ajouté la cheffe du gouvernement. Elle s'est entretenue dimanche matin "avec le président de l'AMIF (Association des maires d'Ile-de-France) et celui de l'AMF (Association des maires de France) pour les assurer de son soutien et de celui du gouvernement à tous les maires qui sont aux côtés des habitants en première ligne face aux violences".

Un déplacement dimanche à la mi-journée

Puis Elisabeth Borne s'est rendue, peu avant 13 heures, à L'Haÿ-les-Roses avec le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires Christophe Béchu et la ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales, Dominique Faure. Elle y a rencontré Vincent Jeanbrun, qu'elle a assuré de son soutien. La président de la région Ile-de-France Valérie Pécresse était également présente.

La condamnation de cette attaque a été unanime dans la classe politique française. "S'en prendre à la vie d'un élu et à celle de sa famille, c'est s'en prendre à la Nation", a réagi sur Twitter le président du Sénat Gérard Larcher (LR). "L'engagement public ne devrait jamais être synonyme de danger, ni pour soi ni pour ceux que l'on aime", pour la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance).

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