Action directe : semi-liberté accordée à Jean-Marc Rouillan
Jean-Marc Rouillan avait déjà bénéficié du régime de semi-liberté en 2007. Mais l'ancien leader d'Action directe avait manqué de discrétion et payé immédiatement cette liberté de parole. Dans une interview accordée à l'Express, l'ancien détenu livrait son "opinion" sur l'affaire, précisant qu'il ne "crachait" pas sur tout ce qu'il avait fait. Un an après sa sortie, Jean-Marc Rouillan avait donc réintégré sa cellule.
Cette fois, son avocat est clair : "M. Rouillan sera placé sous bracelet électronique avec notamment obligation de travailler, d'indemniser ses victimes et de ne pas évoquer les faits". Il devrait retourner travailler dans la maison d'édition marseillaise qui l'employait avant son retour en prison.
Jean-Marc Rouillan a été condamné à deux reprises en 1989 et 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 18 ans pour les assassinats du PDG de Renault, Georges Besse, en 1986 et d'un ingénieur général de l'armement, René Audran, en 1985.
Caroline Caldier, avec agences
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