Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Pièces à conviction. Germanwings : autopsie d’un crash

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 2 min
Pièces à conviction. Teaser
Pièces à conviction. Teaser Pièces à conviction. Teaser
Article rédigé par Valerie Kowal
France Télévisions

Il y a un an, le 24 mars 2015, 144 personnes embarquent à Barcelone sur un vol de la Germanwings. Direction : Düsseldorf. Quarante et une minutes plus tard, l’avion s’écrase dans les Alpes françaises. Il n’y a aucun survivant. L’enquête de "Pièces à conviction" lève le voile sur ce crash suicidaire. Extrait.

A 10 heures, ce 24 mars 2015, l’Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings décolle de Barcelone. Quarante et une minutes plus tard, le jeune copilote Andreas Lubitz précipite l’avion contre les Alpes françaises. Il n’y a aucun survivant. Les experts du Bureau d’enquêtes et d’analyses ont confirmé la thèse du crash volontaire. Selon ce rapport, rendu le 13 mars 2016, Andreas Lubitz avait "intentionnellement réglé les consignes du pilote automatique pour commander une descente de l’avion jusqu’à la collision avec le relief". Il souffrait d’une dépression et avait consulté une dizaine de médecins quelques semaines avant le drame. En outre, il était sous antidépresseurs et un médecin l’aurait mis en arrêt maladie.

Andreas Lubitz avait caché sa dépression

Le jeune copilote n’aurait pas dû être aux commandes d’un avion le jour du crash. Mais Andreas Lubitz n’a jamais informé son employeur de son état de santé. Dès le lendemain du drame, une conférence de presse de la Germanwings le confirmait : "Il était apte à voler à 100%, sans restriction ni aucune condition". L’enquête de "Pièces à conviction" lève le voile sur certaines failles du suivi médical des pilotes. Souvent sous pression, ces derniers sont parfois victimes de burn-out. Pourtant, lors des visites médicales obligatoires, l'examen psychologique se résume à un simple questionnaire. Facile à déjouer lorsque l’on veut dissimuler un état dépressif...

Sommes-nous à l’abri d’un autre drame comme celui de la Germanwings ? Alors que l’erreur humaine est la première cause des accidents aériens, une question se pose : faut-il remplacer les hommes par des machines ? Aujourd’hui, des industriels et des chercheurs expérimentent des appareils à pilotage automatique. A l'avenir, y aura-t-il encore un pilote dans l’avion ?

Extrait de "Faut-il un pilote dans l'avion ?", une enquête de "Pièces à conviction" diffusée le 23 mars.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.