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Canada : un bus percute une garderie près de Montréal, causant la mort de deux enfants et faisant plusieurs blessés

"On pense que c'est délibéré, mais nous ne connaissons pas le mobile", a déclaré le chef de la police locale.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des parents et des enfants attendent des nouvelles après qu'un bus a percuté leur garderie à Laval au Québec (Canada), le 8 février 2023. (RYAN REMIORZ / AP / SIPA)

Un autobus a percuté une garderie à Laval, troisième ville du Québec (Canada), en périphérie de Montréal, mercredi 8 février. Deux enfants de 4 ans sont morts, a annoncé la police. Six autres enfants ont été transportés à l'hôpital et "sont hors de danger", a ajouté sur place Erika Landry, porte-parole de la police de Laval. "Le chauffeur, un homme de 51 ans, a été arrêté", a-t-elle ajouté. "On pense que c'est délibéré, mais nous ne connaissons pas le mobile", a déclaré plus tard Pierre Brochet, chef de la police de Laval.

La collision s'est produite vers 8h30, heure locale. La police cherche à savoir si l'acte était volontaire. L'homme qui se trouvait au volant était "à moitié déshabillé" et des parents l'ont vu "foncer délibérément sur la garderie", a témoigné sur Radio Canada l'épouse d'un homme qui a aidé à maîtriser le chauffeur.

Justin Trudeau "dévasté"

La garderie accueille habituellement 80 à 85 enfants. "Je suis dévasté. Nous le sommes tous. Je ne peux pas imaginer ce que les familles traversent", a déclaré le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, dans les couloirs du Parlement canadien à Ottawa.

Le chauffeur a brièvement comparu en fin de journée en visioconférence depuis son lit d'hôpital. Mais "son dossier a été reporté au 17 février", a expliqué à la presse la procureure Karine Dalphond. Selon l'acte du tribunal, cet homme fait face à neuf chefs d'accusation dont "meurtres avec préméditation" et "tentatives de meurtres". Il restera détenu jusqu'à l'audience dans un hôpital psychiatrique. Pendant sa courte comparution, l'homme a hoché de la tête pour répondre aux questions du juge mais a refusé de s'exprimer, a constaté une journaliste de l'AFP présente dans la salle d'audience.

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