Collision mortelle à Millas : le passage à niveau au cœur de l'enquête
Les enquêteurs qui planchent sur la collision mortelle entre un car et un train à Millas (Pyrénées-Orientales) envisagent de nombreux dysfonctionnements possibles. Les zones d'ombres sont nombreuses.
Comment un tel accident a-t-il pu se produire sur un passage à niveau en théorie sécurisé avec, selon les autorités, "une bonne visibilité". Les barrières étaient-elles ouvertes au moment où le car scolaire a percuté un TER à Millas, dans les Pyrénées-Orientales ce 14 décembre ? Pour la première fois, le procureur donne une indication. "Les témoignages sont majoritairement en faveur de barrières fermées", a-t-il annoncé. Mais à quel moment les barrières se sont-elles fermées ? Avant que le car s'engage (il les aurait donc forcées), ou pendant qu'il traversait ?
Des accusations diverses
Le passage à niveau a-t-il été défaillant ? C'est la version du gérant de la société de car. Pour lui, les barrières ne se sont pas baissées, c'est ce que lui aurait raconté la conductrice du car. La SNCF se déclare choquée et rejette tout dysfonctionnement. Autre hypothèse, un problème à bord du car, bloqué sur le passage du train. Malgré les zones d'ombres, les enquêteurs ont la certitude que ni le train ni le car n'allaient trop vite et aucun des chauffeurs n'a été contrôlé positif à l'alcool.
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