42.000 voitures incendiées en France en 2010
Cette forme de délinquance apparue dans les années 1990 à Strasbourg s'est développée au fil des ans pour devenir un symbole de l'insécurité dans les banlieues.
_ Ces incendies de voitures représentent la quasi-totalité des incendies volontaires en France et moins d'un sur cinq est élucidé par la police, a relevé l'Observatoire national de la délinquance cette année.
Comme toujours, le sujet est revenu dans le débat à l'occasion du réveillon du Nouvel An. Le ministère de l'Intérieur, qui a déployé plus de 53.000 policiers et gendarmes, a refusé de publier le bilan des incendies de voitures, avançant qu'il risquait dans le cas contraire de se prêter à une compétition malsaine.
Après la Saint-Sylvestre 2009, le ministère avait annoncé un total national de 1.137 véhicules incendiés et 549 personnes interpellées, mais l'addition des chiffres obtenus préfecture par préfecture donnait un bilan supérieur.
La gauche a cette fois critiqué le refus de communiquer, estimant que le ministère cherchait en fait à cacher son incapacité à endiguer le phénomène. Plusieurs médias ont ensuite fait état d'un bilan 2010 jugé meilleur que l'an dernier, en citant des sources policières officieuses.
Le bilan de la délinquance pour 2010 que doit publier l'Intérieur en janvier devrait donner les chiffres officiels.
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