Triangulaires avec le FN lors des régionales : "Nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir", annonce Sarkozy
Le président des Républicains était interrogé mardi sur Europe 1 sur l'hypothèse d'un "front républicain" avec la gauche à l'issue du premier tour, dimanche, pour contrer une victoire du Front national dans certaines régions.
"Nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir", affirme mercredi 2 décembre Nicolas Sarkzoy. L'ancien chef de l'Etat était interrogé sur Europe 1 sur l'hypothèse d'un "front républicain" avec la gauche à l'issue du premier tour, dimanche, pour contrer une victoire du Front national dans certaines régions.
"En ce qui me concerne je suis engagé avec nos candidats dans une campagne où nous expliquons aux gens que la seule alternance c'est nous. S'agissant de la question du retrait, nous maintiendrons nos listes partout où nous serons en position de les maintenir", a déclaré le président des Républicains (LR). "Je ne suis pas pour des combines d'état-major", a-t-il glissé auparavant.
"Je ne rendrai pas ce service" au FN
Nicolas Sarkozy estime que l'hypothèse d'un "front républicain" avec la gauche à l'issue du premier tour, dimanche, pour contrer une victoire du Front national dans certaines régions, rendrait au contraire "service à madame Le Pen", en accréditant l'idée "qu'il n'y a au fond une seule opposition aux socialistes, le Front national". "Je ne rendrai pas ce service. Je n'ai rien à voir avec le Front national, mais je combats la politique des socialistes", dit-il.
"Moi je suis le chef de l'opposition , j'essaie de leur expliquer [aux électeurs] qu'il y a une alternative, qu'ils ne sont pas obligés de faire la politique du pire, que madame le Pen a une politique économique qui est le contraire de ce qu'il faut pour la France", développe l'ancien chef d'Etat.
Il établit également établi une relation entre la montée du Front national dans les sondages et la politique menée par le gouvernement socialiste. "Ils sont au pouvoir depuis quatre ans. (...) Le chômage explose, l'insécurité n'a jamais été à un tel niveau. Les Français sont angoissés et ils ont envie d'envoyer tout balader. On peut les comprendre."
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