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Le projet de loi stigmatisme « évidemment » les musulmans, selon Clémentine Autain (LFI)

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Le projet de loi stigmatisme « évidemment » les musulmans, selon Clémentine Autain (LFI)
Le projet de loi stigmatisme « évidemment » les musulmans, selon Clémentine Autain (LFI) Le projet de loi stigmatisme « évidemment » les musulmans, selon Clémentine Autain (LFI) (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Wittenberg
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Clémentine Autain, tête de liste LFI et PCF pour les régionales et députée LFI de Seine-Saint-Denis, est l’invitée des « 4 Vérités » de France 2, mardi 16 février. 

Le vote en première lecture du projet de loi sur le "séparatisme" va avoir lieu mardi 16 février à l’Assemblée nationale. "Elle nous apparaît comme inadaptée aux défis qui sont devant nous, en particulier la question de la lutte contre le terrorisme islamiste, qui est un enjeu majeur. Son objet est double : de répondre au défi du terrorisme et de conforter la laïcité. Sur ces deux terrains là, elle n’est pas utile", explique Clémentine Autain, tête de liste LFI et PCF pour les régionales et député LFI de Seine-Saint-Denis, invitée des "4 Vérités" de France 2, mardi 16 février. 

Est-ce une loi qui stigmatise les musulmans ? "Évidemment, c’est l’évidence même", juge Clémentine Autain. 

"Choc des solidarités" pour la région 

La députée fustige le positionnement du président de la République face à Marine Le Pen. "Un certain nombre de Français, dont j’ai fait partie à la présidentielle, ont voté Emmanuel Macron pour faire rempart à Marine Le Pen. Aujourd’hui, je considère que ce n’est pas un rempart, c’est une passerelle. […] Ce duel finit par être un duo", estime Clémentine Autain. 

Sur la région Île-de-France, alors que les élections se profilent en juin, la candidate évoque un séparatisme social, la fracture entre les quartiers riches et populaires. "Valérie Pécresse a tourné la région vers un seul objectif : la compétitivité, la course des mégalopoles. Je pense qu’il faut réorienter la politique régionale pour répondre aux besoins des Franciliennes et des Franciliens, en matière de logement, de transport, d’égalité", conclut-elle en appelant à un "choc des solidarités"

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