Élections régionales et départementales : à la recherche d'assesseurs
Le manque d'assesseurs et de personnel pour surveiller les scrutins pose à nouveau problème. Certains bureaux de vote ont dû ouvrir en retard pour le premier tour, dimanche 20 juin, et encore moins de volontaires sont prévus pour le second tour.
Dimanche 20 juin à Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, des électeurs ont dû être réquisitionnés, faute d'assesseurs. Durant l'après-midi du jeudi 24 juin sur le Vieux Port, certains se disent prêt à tenir un bureau pour le second tour, mais d'autres ne sont pas franchement motivés. "C'est sur la base du bénévolat. Il faut déjà être assez impliqué dans la politique, assez impliqué dans la ville, et moi je ne le suis pas du tout", admet un passant.
Une prime deux fois plus élevée
Pour être sûr d'avoir assez d'assesseurs, la mairie a réquisitionné près de 2 000 agents de la ville avec à la clé, une prime de 350 euros, soit deux fois plus que pour les autres scrutins. A Chambéry, en Savoie, des agents ont aussi été réquisitionnés. A trois jours du second tour, les téléphones chauffent à la mairie pour trouver des bénévoles, mais souvent sans succès.
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