Cet article date de plus de trois ans.

Élections régionales : après la déroute, quelle posture adopter pour Emmanuel Macron ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Élections régionales : après la déroute, quelle posture adopter pour Emmanuel Macron ?
Élections régionales : après la déroute, quelle posture adopter pour Emmanuel Macron ? Élections régionales : après la déroute, quelle posture adopter pour Emmanuel Macron ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - V.Astruc, G.Daret, F.Legros, A.Papi, A.Pancari, M.Alphaise, J.Blondel, B.De Saint-Jore, G.Bourlat
France Télévisions

Avec le RN, le parti présidentiel est l'autre grand perdant des élections régionales. Les candidats LREM qui ont pu se maintenir ont enregistré des scores en baisse au second tour. Comment Emmanuel Macron entend-il réagir ?

Emmanuel Macron veut faire comme si de rien n'était, mais en vérité, il doit digérer et masquer la déroute de La République en marche aux élections régionales, à dix mois de la présidentielle. Première hypothèse : changer de Premier ministre ; une option officiellement écartée. "Ce serait concéder la défaite aux régionales", assure un ministre. Deuxième option : réformer jusqu'au bout pour tenir la promesse de 2017. "Si on ne continue pas à réformer (...), on laisse Xavier Bertrand dérouler ses propositions ?" s'interroge un conseiller de Bercy.

Entre les lignes

Quelles sont les réformes évoquées ? Celle des retraites sans doute, mais deux lignes s'opposent ; de quoi redouter le retour des grèves et d'une France bloquée. "C'est couillu, voire suicidaire", s'inquiète un poids lourd de la majorité. D'autres plaident pour une troisième voie, soit des mesures pour les étudiants et la sécurité. En ce qui concerne la posture, Emmanuel Macron cite François Mitterand avec une France "unie". Mais "Mitterrand et Chirac ont été réélus sur le rassemblement, Macron ne peut pas refaire le coup du nouveau monde", analyse un responsable de la majorité.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.