: Vidéo Concerts de casseroles, insultes... Quand la campagne de Fillon vire au cauchemar
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La plupart des déplacements du candidat sont perturbés par des militants de gauche, qui se font entendre avec des casseroles.
Son déplacement à Nîmes (Gard) n'a pas échappé à la règle. Jeudi 2 mars, avant son meeting de campagne, François Fillon a été hué et accueilli par un concert de casseroles. Depuis un mois et le début de l'affaire des emplois fictifs, les opposants au candidat de la droite à la présidentielle ont pris l'habitude de perturber ses sorties publiques. Ils ont ainsi sévi à Troyes, Athis-Mons, Poitiers, Margny-lès-Compiègne ou encore Tourcoing.
Faire campagne est devenu délicat pour François Fillon. Contraint de s'adapter à ces bruyantes manifestations d'hostilité, le candidat limite les bains de foule. Il emprunte fréquemment des portes discrètes pour contourner les manifestants l'attendant devant des bâtiments. Ses sympathisants sont également mis à contribution : comme on a pu le voir au Salon de l'agriculture, à Paris, ils scandent en boucle des slogans afin de couvrir les cris hostiles des opposants.
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