Présidentielle 2022 : les droits de succession divisent les candidats
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Article rédigé par France 2
- C.Méral, V.Lerouge, P.Desmulie, T.Le Bras, A.Bouville, A.Prével, B. De Saint Jore
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Le Conseil économique recommande mardi 21 décembre de réformer en profondeur l’impôt sur les successions. En période de campagne présidentielle, les candidats ont des approches opposées. Le comparateur du 20 Heures s’est penché sur la question.
Sur la question de l’héritage, droite et gauche s’opposent. À droite de l’échiquier politique, les candidats souhaitent faciliter les donations. Valérie Pécresse (LR) propose que 100 000 euros soient défiscalisés tous les six ans pour chaque parent et grand-parent. Marine Le Pen et Éric Zemmour se sont aussi prononcés en faveur de dons accessibles plus fréquemment.
À gauche, des taxes pour les plus riches
À gauche, au contraire, des taxes sur les donations des plus riches sont au centre des idées, comme pour Anne Hidalgo. "La philosophie, c’est que les classes moyennes et populaires soient préservées, et que seuls les très gros héritages et les très grosses donations soient taxés", détaille Christine Pirès-Beaune, députée PS du Puy-de-Dôme. Jean-Luc Mélenchon (LFI), lui, prône un plafonnement de l’héritage. Aujourd’hui, ils sont imposés à partir de 100 000 euros par enfant, lorsqu’ils portent sur les biens immobiliers. Une taxation que souhaite alléger Marine Le Pen.
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