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La justice déboute trois adhérents PS qui demandaient l'organisation d'une primaire

Le Parti socialiste décidera, le 18 juin, de l'organisation ou non d'une primaire à gauche.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, le 26 avril 2016 à Paris. (MAXPPP)

La justice n'oblige pas le PS à organiser une primaire avant l'élection présidentielle. Trois adhérents du Parti socialiste, qui avaient formulé cette demande, ont été déboutés, mercredi 15 juin, par le tribunal de grande instance de Paris. "Nous déciderons donc librement le 18 juin", jour d'un Conseil national du PS consacré notamment à cette question, a immédiatement réagi sur Twitter le Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.

Dans son jugement, le tribunal souligne que la rédaction des articles des statuts du parti relatifs à l'organisation de la primaire "apparaît contradictoire, ou à tout le moins ambiguë". Et "au regard de ces équivoques, aucune obligation de résultat ne saurait dès lors être attachée à ces dispositions statutaires".

Une modification des statuts du PS ?

Pour le tribunal, "en l'absence de cette contrainte statutaire, le choix de prolonger les négociations avec les autres formations politiques, qui doivent également répondre à leurs propres impératifs de calendrier, appartient aux instances de direction du Parti socialiste, dont les exigences de la vie démocratique excluent qu'elles se voient imposer leur conduite par les tribunaux".

Un peu plus tôt dans la journée, Jean-Christophe Cambadélis n'a pas exclu de convoquer un congrès extraordinaire pour modifier les statuts du PS et dispenser François Hollande de participer à une primaire, même si la solution qu'il privilégie reste l'organisation d'une primaire de toute la gauche.

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