"Ce gouvernement dépense très mal l’argent public", lance Fabien Roussel dans les "Matins présidentiels" de franceinfo

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Le candidat PCF à l'élection présidentielle, Fabien Roussel, le 26 janvier 2022. (FRANCEINFO)

Le candidat du Parti communiste à l'élection présidentielle était l'invité, ce mercredi, du rendez-vous de franceinfo avec les prétendants à l'Elysée.

Ce qu'il faut savoir

Il se pose en chantre de "la France des jours heureux", son slogan de campagne.  Fabien Roussel, candidat du Parti communiste à l'élection présidentielle, est l'invité des "Matins présidentiels" de franceinfo, mercredi 26 janvier de 7 heures à 9 heures. Un rendez-vous dans lequel les candidats à l'élection présidentielle 2022 détaillent tour à tour leur programme face à Marc Fauvelle, Salhia Brakhlia et aux experts de la rédaction. Ce direct est désormais terminé.

"Une gauche du côté du peuple". Fabien Roussel souhaite incarner "une gauche qui est résolument du côté du peuple", une gauche "républicaine, sociale, laïque". Il assure parler "de ceux qui aujourd'hui ont du mal à boucler les fins de mois, qui subissent l'insécurité dans leurs quartiers, qui voudraient manger sainement""Je défends le bifteck des Français", a-t-il lancé en réponse à la polémique sur la viande et le vin dont il a été la cible, ces dernières semaines. 

Dans les intentions de vote. Dans le dernier sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo et Le Parisien-Aujourd'hui en France, paru le 7 janvier, Fabien Roussel reste stable, avec 2% des intentions de vote. Contrairement à d'autres candidats de gauche, son nom ne sera pas soumis au vote de la Primaire populaire

Le pouvoir d'achat et le travail sont au cœur du programme de Fabien Roussel, présenté lundi 24 janvier. Sur les grandes orientations économiques, il souhaite réduire le temps de travail à 32 heures par semaine, augmenter le smic à 1 800 euros brut avec "une hausse générale des salaires", le rétablissement de la retraite à 60 ans à taux plein avec une hausse des pensions ainsi que la création de 100 000 emplois statutaires à l'hôpital et 90 000 dans l'Education nationale. Il souhaite également "supprimer toute aide publique aux multinationales qui versent des dividendes, licencient, polluent ou délocalisent". Il souhaite enfin nationaliser de "grandes entreprises stratégiques", notamment dans le domaine du médicament, de l'énergie, des transports ou de l'alimentation.