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Présidentielle : ces élus socialistes qui "ne veulent pas rester dans le 'Titanic' Hidalgo" et rejoignent la majorité

À moins de deux mois du premier tour de l'élection présidentielle, Territoires de Progrès, le parti qui incarne "l'aile gauche" de la majorité, attire de plus en plus de socialistes au grand dam d'Anne Hidalgo.

Article rédigé par Benjamin Mathieu, franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des affiches de la campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, en janvier 2022. (PHILIPPE PAUPERT / RADIO FRANCE)

Que reste-t-il du Parti socialiste à quelques semaines seulement de l'élection présidentielle ? Dimanche 6 février, Eduardo Rihan Cypel, ancien porte-parole du Parti socialiste, a annoncé qu'il apportait son soutien à Emmanuel Macron, estimant qu'il incarnait "le camp de la social-démocratie". L'ex-député rejoint aussi Territoires de Progrès, le parti qui incarne "l'aîle gauche" de la majorité, fondé par deux ministres : l'ancien socialiste Jean-Yves Le Drian et Olivier Dussopt. À deux mois du premier tour, ce mouvement s'active pour rallier le plus d'élus possibles. 

Et Eduardo Rihan Cypel l'assure : "Il y a un vrai mouvement. Environ 150 élus locaux, des socialistes ou radicaux de gauche, viennent, comme moi, de rejoindre Territoires de Progrès ces trois dernières semaines" explique le récent transfuge.

Des "éléphants" dans le viseur

Pour le délégué général de ce mouvement qui incarne la jambe gauche de la majorité, Xavier Iacovelli, "ces élus ne veulent pas rester dans le 'Titanic' Hidalgo et ne voient pas d'avenir chez Taubira". Le sénateur des Hauts-de-Seine reprend à son compte les propos de Jean-Yves Le Drian : "La social-démocratie a déménagé, elle a quitté le PS". Et confie vouloir croire que ce mouvement, débuté en 2017, va se confirmer en 2022.

Ainsi, plusieurs grands élus socialistes sont visés comme l'ancien président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, ou encore le maire de Dijon, François Rebsamen, dont le soutien ne fait guère de doute.

D'autres élus sont visés comme la maire adjointe de Marseille Samia Ghali. Gaspard Gantzer évoque également Thierry Repentin, maire de Chambéry, ou celui de Libourne, Philippe Buisson, "qui pourraient apporter leur soutien durant l'entre-deux-tours, quand Emmanuel Macron aura besoin de rassembler à gauche", analyse l'ancien conseiller de François Hollande.

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