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Présidentielle 2022 : les comptes de campagne des douze candidats approuvés

Malgré quelques sanctions financières et un recours déposé par Marine Le Pen, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a validé les dépenses et recettes des prétendants à l'Elysée.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Les professions de foi des candidats à l'élection présidentielle 2022, photographiés le 8 avril 2022 à Cours-la-Ville (Rhône). (ADRIEN FILLON / HANS LUCAS / AFP)

Elle a donné son feu vert. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) a approuvé les comptes des douze candidats à la présidentielle de 2022, malgré quelques sanctions financières et sous réserve d'un recours déposé par Marine Le Pen, selon un communiqué publié vendredi 27 janvier.

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Mais l'autorité indépendante, en charge depuis 1990 du contrôle des dépenses et des recettes des candidats, a aussi distribué des sanctions. Le candidat d'extrême droite Éric Zemmour a reçu la plus importante : 200 000 euros. La Commission a estimé qu'il avait bénéficié d'une "promotion de sa personnalité" sur la chaîne CNews, où il participait à l'émission "Face à l'info", alors qu'il ne s'était pas encore officiellement déclaré. Elle lui a aussi reproché de ne pas avoir versé des droits d'auteur, estimés à 16 000 euros, quand il avait utilisé, sans autorisation, des images d'archives dans sa vidéo de candidature.

Un "avantage indirect" pour Macron

Candidat à sa réélection, Emmanuel Macron est de son côté épinglé pour avoir profité de sa position. Ainsi, le président de la République voit amputer de 100 000 euros le remboursement de ses frais de campagne. Motif : la publication de sa candidature à la présidentielle sur les comptes officiels Twitter et Facebook de l'Élysée. Il s'agit d'un "avantage indirect" et "prohibé", selon la CNCCFP. Pour les autres candidats, les sanctions n'ont pas dépassé les 15 000 euros.

Au cours de l'instruction, la Commission a également exclu certaines dépenses des comptes. C'est le cas pour Marine Le Pen : la CNCCFP a retoqué les dépenses de "flocage et déflocage" de douze cars loués dans le cadre de la campagne, ce qui représente une dépense d'environ 300 000 euros. La candidate RN conteste cette décision et a déposé le 18 janvier, deux jours avant la date butoir, un recours sur cette question devant le Conseil constitutionnel. Ce dernier n'a pas encore rendu sa décision.

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