Avec le renoncement de François Hollande, l’ère des présidents corréziens s’achève
Après Jacques Chirac et François Hollande, qui veillera de loin sur les intérêts de la Corrèze ? La décision du président sortant de renoncer à un deuxième mandat laisse des regrets dans le département.
Jacques Chirac avait été conseiller municipal de Saint-Féréole. François Hollande, maire de Tulle. Avec la décision de ce dernier, annoncée jeudi 1er décembre, de ne pas briguer un second mandat à la présidence de la République, se termine l'ère des présidents corréziens. "Ça laisse un vide", reconnaît Bernard Combes, l’actuel maire de Tulle et ami du président sortant.
Mairie de Tulle, ancien bureau d'un maire nommé Hollande (2001-2008) pic.twitter.com/xr9UifPUNe
— Jules de Kiss (@JulesDeKiss) 2 décembre 2016
Dans le département, c'est avec regret que certains élus voient cette page se tourner. Car la Corrèze avait pris l'habitude d'être couvée des yeux, même de loin. En 2013, la réouverture du tribunal de grande instance de Tulle, pourtant supprimé en 2010 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, avait fait couler beaucoup d'encre. Dénoncée vivement par l'opposition comme le "fait du prince", la décision avait fait la joie des élus locaux.
Nous sommes un département rural. Mais nous envoyons le meilleur de nos troupes républicaines dans les plus hautes sphères
Un président corrézien "nous donne la chance de mieux vivre dans notre territoire à travers la conservation de l'acquis", commente Bernard Combes... qui ne souhaite toutefois pas clore définitivement le chapitre. Car le président sortant n’a pas donné de détails sur son avenir politique. Il ne fera pas de mandat local, mais son proche de toujours lui prête d’autres ambitions : "Qui sait, dans cinq ans, ce qu’il peut se passer", sourit son ami, ouvrant la porte à un retour de François Hollande en 2022.
Et dans 5 ans? L'avis de Bernard Combes maire de Tulle et ami intime du président #hollande pic.twitter.com/zqnssI9pX3
— Gilles Gallinaro (@GallinaroG) December 2, 2016
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