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Vidéo Municipales : pourquoi Paris, Lyon et Marseille ne votent pas comme les autres villes

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par Gérald Roux
Radio France

Les habitants des trois plus grandes villes de France votent selon un mécanisme électoral inventé en 1982. Explications en vidéo.

Elle s'appelle loi PLM, comme Paris, Lyon, Marseille. Elle a été votée en 1982 pour définir un mode de scrutin particulier qui se différencie de celui des autres villes de France. Le jour du scrutin, les électeurs vont voter pour des listes par arrondissements à Paris et Lyon ou par secteurs à Marseille. Chaque candidat à la mairie présente une liste dans chaque arrondissement ou secteur. Les électeurs votent sur deux tours à la proportionnelle, si aucune liste n'a obtenu plus de 50% des voix au premier tour.

Deux niveaux de désignation

Dans les élections municipales de Paris, Lyon, Marseille, il y a deux niveaux. Les mairies d'arrondissement, ou de secteurs, et la mairie centrale de la ville. Le premier niveau se passe dans les arrondissements ou secteurs. La liste qui arrive en tête remporte la majorité des sièges de conseillers d'arrondissements. Les sièges restants sont répartis entre les listes qui ont obtenu plus de 5% des voix. Les conseillers élus désigneront ensuite le maire d'arrondissement ou de secteur.

Le second niveau est la désignation du maire de la ville. Dans chaque arrondissement ou secteur, les premiers des listes sont élus à la fois conseillers d’arrondissements ou de secteur, mais aussi conseillers municipaux, au niveau de la ville. À Paris, ils se nomment "conseiller de Paris". Ce sont eux qui désigneront le maire de la commune. Chaque arrondissement envoie un nombre de conseillers proportionnel à sa population. Ce mode de désignation a une conséquence : il est primordial pour un candidat à la mairie de gagner les plus de gros arrondissements ou secteurs, pour engranger un maximum de conseillers qui vont ensuite voter en sa faveur.

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