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Municipales : les Français vont privilégier les enjeux locaux au vote-sanction

Selon un sondage publié dans "Le Parisien", 74% de personnes se prononceront pour des enjeux locaux et non nationaux. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des électeurs votent pour la primaire socialiste en vue des municipales à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 13 octobre 2013. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Les municipales seront-elles un vote sanction pour la gauche ? Pas à en croire le sondage BVA pour i-Télé-CQFD-Le Parisien/Aujourd'hui en France, publié samedi 15 février. Selon cette enquête, 74% des sondés se prononceront les 23 et 30 mars sur des enjeux locaux plutôt que des enjeux nationaux.

Cependant, pour les 25% de personnes interrogées souhaitant voter pour des enjeux nationaux, 22% (presque un quart) envisagent de le faire pour sanctionner le président de la République. François Hollande n'est soutenu que par 3% de sondés. Et les municipales pourraient être cruelles pour la majorité, les sympathisants de droite se montrant plus mobilisés que ceux de gauche, note Gaël Sliman, directeur de BVA Opinion dans Le Parisien

Un désir d'alternance faible

Côté intentions de vote, 44% des électeurs souhaitent la victoire d'une liste de droite ou du centre-droit dans leur commune, 41% une liste de gauche et 15% un succès du Front national. Les listes de l'UMP ou du Modem et de l'UDI (29% et 15%) progressent de 2 points par rapport à janvier, 5 points par rapport à novembre.

Mais, parmi ceux qui expriment une préférence partisane, le désir d'alternance est plus faible que celui de reconduire le même bord politique. Le souhait de reconduction s'affiche à 46% dans les villes de gauche, à 50% dans celles gérées par la droite.

Sondage réalisé les 13 et 14 février, auprès d'un échantillon de 981 personnes de 18 ans et plus représentatif de la population française, selon la méthode des quotas. Les sondés ont été recrutés par téléphone et interrogés par Internet.

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