Municipales : la droite limite la casse
Les Républicains perdent Bordeaux (Gironde) et Besançon (Doubs), mais ils conservent Toulouse (Haute-Garonne) et revendiquent aussi plus de la moitié des villes de plus de 9 000 habitants.
À Toulouse (Haute-Garonne), Jean-Luc Moudenc (LR) peut savourer sa victoire. La ville a choisi de rester à droite. Si les électeurs lui ont fait confiance, plutôt qu'à son adversaire écologiste, c'est avant tout pour sa capacité à rassembler veut croire le maire. Quant à sa stratégie, elle est parfaitement assumée : il ne parle jamais de politique nationale. "J'ai toujours expliqué qu'une municipalité ce n'était ni un bastion de l'opposition contre le gouvernement ni un comité de soutien pour le gouvernement", décrit Jean-Luc Moudenc.
"Parfum de combine"
La droite est majoritaire à Toulouse, à l'image d'autres villes qui basculent de la gauche vers les Républicains. C'est le cas de Metz (Moselle), Orléans (Loiret) ou Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) notamment. Avant le scrutin, Les Républicains ont multiplié les accords avec LREM à Strasbourg (Bas-Rhin), à Bordeaux (Gironde), à Lyon (Rhône) et ailleurs. Mais ces alliances n'ont pas vraiment fonctionné. "Ça n'a pas marché, mais en plus il y a eu un petit parfum de combine", estime Nathalie Saint-Cricq, la cheffe du service politique de France 2.
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