Michel Noblecourt : "C'est un coup dur pour le chef de l'Etat qui les collectionne sur les élections municipales."
L'éditorialiste politique au "Monde" revient sur les conséquences qu'aura le renoncement de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris.
"Il n'y avait pas de dynamique de campagne chez Benjamin Griveaux et maintenant sa sortie est catastrophique." commence Michel Noblecourt, éditorialiste au "Monde". "Je n'avais pas imaginé ce retrait. Je n'avais pas mesuré la dangerosité des réseaux sociaux. Ils deviennent de plus en plus menaçants parce qu'on peut faire n'importe quoi. Il suffit de poster une vidéo à caractère pornographique pour bouleverser une donne politique et donc c'est très inquiétant pour la démocratie."
"Je crains que ces phénomènes se reproduisent lors de l'élection présidentielle"
Michel Noblecourt ne s'arrête pas là et voit un problème à plus grande échelle : "Je crains beaucoup, surtout qu'on voit que certaines boules puantes viennent de Russie, qu'il y ait ce type de phénomènes qui se reproduisent lors de l'élection présidentielle."
Quant à la nouvelle donne et la répartition des voix dans la campagne, l'éditorialiste n'arrive pas à trancher : "Je pense que de toute façon les dégâts étaient faits et que maintenant les dégâts vont toucher la politique en général. Après, il y aura forcément une répartition des électeurs potentiels de Benjamin Griveaux."
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