Le groupe Renaissance d'accord à l'"unanimité" pour que "ni le RN, ni LFI n'obtienne de postes clés à l'Assemblée nationale"

Le député La France insoumise Eric Coquerel a dénoncé une stratégie du "ni-ni" "délétère" qui "a fait progresser le RN en le banalisant".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le Premier ministre Gabriel Attal à Paris le 14 juillet 2024 (LUDOVIC MARIN / POOL)

Les députés du groupe Renaissance se sont mis d'accord à l'"unanimité" lors d'une réunion lundi 15 juillet pour que "ni le RN, ni LFI n'obtienne de postes clés à l'Assemblée nationale", a appris franceinfo auprès de participants. Gabriel Attal, chef du gouvernement et nouveau président de groupe Renaissance, a réuni ses troupes lundi matin à 10 heures 30 en visioconférence pour la première fois.

Le groupe Renaissance change de nom et devient Ensemble pour la République, a appris franceinfo de sources parlementaires et de participants à la réunion. Les élections des vice-présidents du groupe aura lieu mardi, selon ces mêmes sources. L'appel à candidatures est ouvert jusqu'à ce lundi soir. L'objectif était de préserver l'unité, et d’éviter que le Rassemblement national et La France insoumise n'obtiennent des postes clés à l'Assemblée nationale.

Le député La France insoumise et ancien président de la commission des Finances, Eric Coquerel, a dénoncé une stratégie du "ni-ni"  "délétère". "Leur stratégie du 'ni-ni' a fait progresser le RN en le banalisant. Renaissance l’abandonne pour les législatives pour sauver des dizaines de leurs députés (ils n’ont évidemment pas rejeté les voix de nos électeurs) et à peine réinstallés ils reviennent à cette stratégie délétère", a-t-il écrit sur le réseau social X.

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