: Vidéo Réactions mitigées à la candidature PS d'Edouard Martin aux européennes
Le délégué syndical CFDT de Florange a annoncé qu'il serait tête de liste PS dans le Grand Est pour les élections européennes de 2014.
La conversion politique d'Edouard Martin, leader emblématique du combat syndical à l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle), suscite l'amertume de certains de ses anciens camarades ouvriers et les critiques acerbes de ses futurs adversaires aux européennes.
Le délégué CFDT a annoncé qu'il serait tête de liste aux élections européennes de mai 2014 dans le Grand Est. Une partie de ses anciens camarades syndicalistes désapprouve cette décision : "Ce n'est plus nous, il a fait un choix, on le regrette (...)", a déclaré Frédéric Weber, délégué Force ouvrière (FO) à l'usine de Florange.
"Récompense" ou "trahison"
Côté politique, ses potentiels futurs adversaires ont profité de l'occasion pour tirer à vue. L'ancienne ministre Nadine Morano, pressentie pour diriger la liste UMP dans le Grand Est, a dénoncé "la récompense" accordée, selon elle, à un syndicaliste "qui menait un combat personnel et surtout un combat politique".
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, tête de liste dans la même circonscription, a estimé qu'Edouard Martin incarnait "cette trahison d'un système vis-à-vis des petits, des travailleurs et des ouvriers (...)". Il y a un peu plus d'un an, Edouard Martin avait accusé publiquement de trahison François Hollande et Jean-Marc Ayrault après l'extinction des hauts fourneaux de Florange.
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