Départementales : la participation atteint 42,98% à 17 heures, en hausse par rapport à 2011
Il y a quatre ans, la participation était de 36,38% à la même heure.
C'est l'un des enjeux du scrutin. Plus de 43 millions d'électeurs sont appelés aux urnes, dimanche 22 mars, pour élire leurs conseillers départementaux dans chacun des 2 054 cantons, mais combien se déplaceront au final ? A 17 heures, le taux de participation s'établit à 42,98%, selon les données du ministère de l'Intérieur, contre 36,38% à la même heure en 2011 et 54,53% en 2008. Pour le moment, la Corse-du-Sud est le meilleur élève avec 57,44% de participation contre seulement 28,40% pour la Seine-Saint-Denis.
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A midi, le taux de participation s'établissait à 18,02%, d'après le ministère de l'Intérieur, contre 15,7% à la même heure en 2011 et 22,25% en 2008. L'abstention s'élèverait, elle, à 49,5% pour ce premier tour, selon une première estimation Ipsos / Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-Public Sénat.
La participation, élément-clé du scrutin
L'abstention lors de ces élections départementales, anciennement dénommées élections cantonales, est très variable. En 2011, elle avait atteint un record, à près de 55,7%. Lors des scrutins précédents, elle était nettement plus faible, entre 30 et 40%, mais le vote coïncidait, à chaque fois, avec d'autres élections : les municipales en 2001 et 2008 ou les régionales en 1998 et 2004.
La participation est scrutée de près par les candidats, car elle a une influence importante dans le déroulé de ce scrutin. Les deux binômes arrivés en tête ce dimanche seront automatiquement qualifiés pour le second tour. Les suivants devront dépasser la barre des 12,5% des électeurs inscrits pour y prétendre. C'est mathématique : plus l'abstention sera forte, plus ce seuil sera difficile à atteindre, réduisant le nombre de triangulaires ou de quadrangulaires au second tour.
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