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Paris reste la ville la plus chère pour les étudiants, Limoges est la plus abordable

En moyenne, les étudiants parisiens doivent débourser 1 156 euros par mois. Au contraire, les étudiants limougeauds doivent débourser 655 euros.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des étudiants à la bibliothèque Ernest-Labrousse, rue de la Sorbonne à Paris, le 21 janvier 2014. (Photo d'illustration) (MAXPPP)

Paris reste la ville de France la plus chère pour les étudiants, selon un classement établi par l'Unef et publié mardi 16 août. En moyenne, les étudiants parisiens doivent débourser 1 156 euros par mois pour leur logement, les transports et leurs dépenses courantes. La capitale devance Créteil (1 035 euros), Nanterre (1 024 euros), Nice (906 euros), Lyon (856 euros) et Bordeaux (831 euros).

Au contraire, la ville la plus abordable est Limoges (655 euros), suivie de Poitiers (658 euros), Brest (661 euros), Saint-Etienne (684 euros) et Pau (692 euros). "Le coût d'une année universitaire varie du simple au double", dénonce le syndicat étudiant. Selon l'Unef, ces inégalités sont liées principalement aux loyers, "qui représentent en moyenne 55% du budget annuel d'un étudiant et peuvent atteindre dans certaines villes près de 3/4 du budget moyen, comme à Bordeaux".

Les transports pèsent sur le budget des étudiants

Mêmes inquiétudes pour les transports. Le budget dédié passe du simple au triple entre Toulouse (100 euros par an) et Lyon (310 euros) tandis que l'abonnement coûte 341 euros en Ile-de-France. "Un certain nombre de collectivités font reposer cette année encore le poids de leurs difficultés budgétaires sur les épaules des étudiants en augmentant leurs tarifs", regrette le syndicat, qui cite Bordeaux (+15 euros), Lyon (+8 euros) ou encore Paris (+7 euros). L'Unef réclame ainsi "la généralisation d'un demi-tarif étudiant pour les transports dans toutes les villes universitaires".

Avec un coût de la vie de 800 euros par mois en moyenne, les étudiants renoncent parfois à certaines dépenses, notamment en matière de santé et de culture, pour "assurer le paiement de leurs dépenses obligatoires", déplore encore l'Unef. Cette enquête paraît deux jours après une autre consacrée au coût de la rentrée étudiante, qui a augmenté de 9,7% en moyenne depuis le début du quinquennat de François Hollande, toujours selon l'Unef. Le syndicat demande donc des mesures "pour garantir l'égalité sur tout le territoire" et "réduire le coût de la vie des étudiants", à moins de neuf mois de la présidentielle 2017.

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