: Vidéo Une journée avec un marin pêcheur
“C’est un métier de passion. Faut pas compter ses heures, faut pas compter la dureté du travail.” À 23 ans, Quentin a choisi une voie peu évidente : il est marin pêcheur. Mais malgré des conditions difficiles, il est impensable pour lui de faire autre chose : “Je me verrais mal maintenant me séparer de la mer.” Il a d’ailleurs toujours baigné dans ce milieu : “Dans ma famille, j’ai que des marins pêcheurs, donc je suis né dedans, j’ai toujours vu des bateaux.”
“Pas évident de construire une vie de famille”
La situation peut être précaire pour beaucoup de pêcheurs : “J’ai déjà vu certains bateaux faire plusieurs mois à zéro euro. C’est pas évident de construire une vie de famille avec des salaires pas fixes.” Pour autant, ce qui lui plaît, c’est que “chaque jour n’est vraiment pas le même.” Et sa spécialité, c’est la sole et le turbotin, “du poisson assez noble”, ça lui permet d’être “plus ou moins sûr que [son] poisson se vende, et à un prix plutôt correct”. De quoi rester positif : “Vivre de mon métier, ma passion, pour moi, je pense que c’est l’une des plus belles choses.”
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