Vers une baisse des prix de l’essence ?
La consommation de pétrole s’annonce beaucoup moins importante que prévu. Résultat, les consommateurs devraient payer les carburants moins chers dans les prochains jours, si toutefois, les pétroliers jouent le jeu.
_ La crainte d'une croissance ralentie aux Etats-Unis et dans le monde a fait chuter les cours du baril de pétrole de plusieurs dollars.
Mardi, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a revu à la baisse ses prévisions de demande mondiale d’or noir à cause des incertitudes économiques.
Même constat du côté de l'Agence d'information sur l'énergie (AIE).
L'organisme public américain a abaissé sa prévision de demande mondiale pour cette année de 60.000 barils par jour à 1,37 million de bpj.
“Le pétrole a baissé d'environ 10 dollars au baril depuis environ huit jours”, explique Jean-Louis Schilansky, président de l'Ufip (Union française des industries pétrolières).
_ Le prix de l’essence devrait donc baisser “avant la fin de la semaine” assure Alexandre de Benoist, délégué général de l'Union des importateurs indépendants pétroliers (stations Carrefour, Casino, Cora et Auchan).
Selon lui, “les automobilistes verront de manière très pratique et significative cette baisse”.
La semaine dernière, d’après les relevés de la Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC), le prix du gazole, de loin le carburant le plus consommé en France, s'est vendu en moyenne à 1,3357 euro le litre, contre 1,3372 euro la semaine précédente.
_ Le litre de super sans plomb 95 s'est lui échangé 1,5216 euro, contre 1,5199 euro la semaine d'avant.
Autre conséquence de cette baisse attendue des cours du pétrole, les prix du gaz.
Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez a indiqué qu'une baisse durable aurait une incidence favorable sur les prix du gaz.
Hier, à la mi-journée, le baril de Brent de la Mer du Nord pour livraison en septembre s'échangeait aux alentours de 105 dollars.
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