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Vente en ligne : l'État met en garde contre les arnaques liées au "dropshipping"

La pratique consiste, pour des sites de vente en ligne, à vendre des produits qu'ils n'ont pas physiquement en stock. Ce n'est absolument pas illégal, mais le ministre de l'Économie s'inquiète de nombreuses dérives.

Article rédigé par franceinfo - Juliette Mylle
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Illustration arnaque internet. (PHILIPE ARNASSAN / MAXPPP)

Les sites internet pratiquant le dropshipping se sont multipliés depuis trois ans. Il en existe 10 000 en France qui vendent des produits qu’ils n’ont pas en stock en les commandant eux-mêmes à des fournisseurs. Rien de répréhensible en soi mais attention aux dérives, prévient Bruno Le Maire dans un message partagé mercredi 14 avril sur sa propre page Facebook.

Des montres, du maquillage, de l’électronique... les produit souvent mis en avant par des influenceurs touchent surtout les adolescents et les jeunes adultes. Parmi les dérives constatées : un service après-vente parfois inaccessible, des produits livrés de moins bonne qualité que ce qui a été annoncé, et des fausses promotions qui trompent le client sur le prix.

"Vous pouvez trouver à 20 euros un produit qui en apparence fait l’objet d’une réduction de 50 à 70% alors que vous trouvez sur d’autres sites le même produit à 5 ou 10 euros", explique Romain Roussel, directeur de cabinet à la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF)

Au total, la DGCCRF a enregistré plus de 1 000 plaintes l’année dernière.
D’où la mise en garde de Bruno le Maire et son appel à dénoncer ces mauvaises pratiques sur le site Signal Conso.

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